michèle zeidler

michèle zeidler

quelques fondements thérapeutiques

Quelques fondements thérapeutiques

 

La thérapie est un chemin intérieur de métamorphose par la métanoïa**. C'est un chemin de croissance.

Chemin de métamorphose que l'on l'observe par exemple chez la plante ou l'embryon. L'embryon subit une métamorphose continue, au cours de son développement. Goethe en a si bien parlé au sujet du monde végétal. Pour lui, la nature entière n'est que l’expression d’une idée, ne constitue que le développement, l’évolution de cette idée. Il pense que l’organique est dominé par un principe interne qui n’est plus perceptible aux sens. Qu'un être organique ne peut être compris que dans son devenir et son évolution. Que dans la plante se trouve en chaque organe la plante tout entière.

Le principe formateur se manifeste à travers un processus métaphorique.

 

En analogie, la thérapie aurait comme objectif de se mettre dans le sens des lois de la vie qui sous-tendent toute forme vivante.

Ces lois sont évidemment à étudier, à méditer, à reconnaître.

 

La thérapie serait de prendre soin du mouvement de la vie qui s'exprime au travers de ces lois.

 

 

R. Steiner, à travers sa recherche sur la constitution de l'homme, considère que l'être humain est constitué:

 

§   D'un corps physique, qui est en correspondance avec le monde minéral. Il permet d’être visible. C’est le corps de la séparation (on ne peut pas être à deux dans le même corps) ; il est donc dual et il permet un processus d’individualisation dans la mesure où chacun est différent physiquement. Ses principaux organes d’expression sont les cinq sens physiques.

§    D'un corps éthérique : c’est le corps de vitalité, de l’énergie et de la croissance. Il est en rapport avec le monde végétal (énergie vitale, respiration, force non soumise à la pesanteur, on peut observer sa puissance lorsqu'on laisse aller un jardin…). C’est le corps qui a un lien direct avec l'extérieur. C'est le corps de la relation. Il s’exprime tout particulièrement par l’intermédiaire des membres où agit la volonté. Les chakras sont ses organes suprasensibles de perception. C’est le corps du temps et de la mémoire. C’est le corps du tempérament (colérique, sanguin, flegmatique et mélancolique). Il nourrit le corps physique d’énergie. Sans sa présence, le corps physique meurt. Ce corps est en lien avec les rythmes de la nature et du cosmos.

§   D'un corps astral, qui est en correspondance avec le règne animal. Pour être animé, il faut une locomotion, du désir, des sentiments. Il ne peut se vivre que s'il y a une forme d'intériorité. Il provoque les émotions et les passions (plaisir et souffrance) et leur gestion avec le monde extérieur. Il édifie le système nerveux. C’est le corps des désirs égotistes. C’est le corps du caractère (dont les sept principaux types sont représentés par les sept planètes traditionnelles). Il renferme les blessures de l'enfance.

§   D'un corps mental, qui est le corps du « Je », de la conscience de soi, et qui est spécifique au règne humain. C’est également celui de la pensée créatrice. C’est le corps de notre vision du monde

 

La psyché humaine est constituée des trois moyens d’expression du « Je » :

 

  1. La pensée qui lorsqu'elle agit sur le corps physique, donne la pensée cérébrale, et lorsqu'elle agit sur le corps éthérique, donne une pensée décollée des sens physiques, elle est alors intérieure et vivante. La pensée est le moyen le plus conscient dont dispose l’individu 
  2. Le sentiment qui agit depuis le corps astral sur le corps physique et crée les émotions, ou, sur le corps éthérique et crée les ressentis. L'aspect du sentiment est partiellement conscient chez l’individu 
  3. La volonté qui agit depuis le corps éthérique sur le corps physique, expression des actes. La volonté est beaucoup plus préconsciente chez l’individu

 

 

Le travail thérapeutique vise l'individualisation par un travail de déconditionnement des schémas du passé qui ont participé au divorce de l'individu avec lui-même, ou qui ont forgé une image de lui avec laquelle il ne se sent pas en accord.

Cette désidentification amène une nouvelle manière de penser (métanoïa).

Il se poursuit par une ouverture intérieure suffisante que pour toucher une part de soi non blessée, et sa reconnaissance identitaire.

 

 



28/02/2007
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