quelques fondements thérapeutiques
Quelques fondements thérapeutiques
La thérapie est un chemin intérieur de métamorphose par la
métanoïa**. C'est un chemin de croissance.
Chemin de métamorphose que l'on l'observe par exemple chez la
plante ou l'embryon. L'embryon subit une métamorphose continue, au cours de son
développement. Goethe en a si bien parlé au sujet du monde végétal. Pour lui,
la nature entière n'est que l’expression d’une idée, ne constitue que le
développement, l’évolution de cette idée. Il pense que l’organique est dominé
par un principe interne qui n’est plus perceptible aux sens. Qu'un être
organique ne peut être compris que dans son devenir et son évolution. Que dans
la plante se trouve en chaque organe la plante tout entière.
Le principe formateur se manifeste à travers un processus
métaphorique.
En analogie, la
thérapie aurait comme objectif de se mettre dans le sens des lois de la vie qui
sous-tendent toute forme vivante.
Ces lois sont
évidemment à étudier, à méditer, à reconnaître.
La thérapie serait
de prendre soin du mouvement de la vie qui s'exprime au travers de ces lois.
R. Steiner, à
travers sa recherche sur la constitution de l'homme, considère que l'être
humain est constitué:
§
D'un
corps physique, qui
est en correspondance avec le monde minéral. Il permet d’être visible. C’est le
corps de la séparation (on ne peut pas être à deux dans le même corps) ;
il est donc dual et il permet un processus d’individualisation dans la mesure
où chacun est différent physiquement. Ses principaux organes d’expression sont
les cinq sens physiques.
§
D'un corps éthérique : c’est le corps de vitalité, de
l’énergie et de la croissance. Il est en rapport avec le monde végétal (énergie
vitale, respiration, force non soumise à la pesanteur, on peut observer sa puissance
lorsqu'on laisse aller un jardin…). C’est le corps qui a un lien direct avec
l'extérieur. C'est le corps de la relation. Il s’exprime tout particulièrement
par l’intermédiaire des membres où agit la volonté. Les chakras sont ses
organes suprasensibles de perception. C’est le corps du temps et de la mémoire.
C’est le corps du tempérament (colérique, sanguin, flegmatique et
mélancolique). Il nourrit le corps physique d’énergie. Sans sa présence, le
corps physique meurt. Ce corps est en lien avec les rythmes de la nature et du
cosmos.
§
D'un
corps astral, qui
est en correspondance avec le règne animal. Pour être animé, il faut une
locomotion, du désir, des sentiments. Il ne peut se vivre que s'il y a une
forme d'intériorité. Il provoque les émotions et les passions (plaisir et
souffrance) et leur gestion avec le monde extérieur. Il édifie le système
nerveux. C’est le corps des désirs égotistes. C’est le corps du caractère (dont
les sept principaux types sont représentés par les sept planètes traditionnelles).
Il renferme les blessures de l'enfance.
§
D'un
corps mental, qui est
le corps du « Je », de la conscience de soi, et qui est spécifique au
règne humain. C’est également celui de la pensée créatrice. C’est le corps de
notre vision du monde
La
psyché humaine est constituée des trois moyens d’expression du
« Je » :
- La pensée qui lorsqu'elle agit sur le corps physique,
donne la pensée cérébrale, et lorsqu'elle agit sur le corps éthérique,
donne une pensée décollée des sens physiques, elle est alors intérieure et
vivante. La pensée est le moyen le plus conscient dont dispose
l’individu
- Le sentiment qui agit depuis le corps astral sur le corps
physique et crée les émotions, ou, sur le corps éthérique et crée les
ressentis. L'aspect du sentiment est partiellement conscient chez
l’individu
- La volonté qui agit depuis le corps éthérique sur le
corps physique, expression des actes. La volonté est beaucoup plus
préconsciente chez l’individu
Le
travail thérapeutique vise l'individualisation par un travail de déconditionnement
des schémas du passé qui ont participé au divorce de l'individu avec lui-même,
ou qui ont forgé une image de lui avec laquelle il ne se sent pas en accord.
Cette
désidentification amène une nouvelle manière de penser (métanoïa).
Il se
poursuit par une ouverture intérieure suffisante que pour toucher une part de
soi non blessée, et sa reconnaissance identitaire.
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